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|  Posté le 24-12-2005 à 14:23:52   
| LE MATIN - 22/12/2005
La RAM veut dialoguer avec les représentants «légaux» des grévistes
Le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, a affirmé, mercredi à Rabat, que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) est disposée à reprendre un dialogue sérieux et responsable avec les représentants légaux des techniciens grévistes.
Répondant mercredi devant la Chambre des Représentants à trois questions sur "la grève des techniciens de l'aéronautique" , M. Ghellab a souligné que son département oeuvre sans relâche pour aider les deux parties à parvenir le plus rapidement possible à une issue à cette situation coûteuse pour la compagnie qui doit faire face à plusieurs enjeux dont l'entrée en vigueur de l'accord Open Sky avec l'Europe et les répercussions qui en résultent en matière d'amélioration de la compétitivité du secteur et de la RAM.
Le ministre a indiqué que le gouvernement suit la situation de près et veille à ouvrir le dialogue entre les deux parties, soulignant la disposition des responsables de la RAM à engager un dialogue sérieux et responsable avec les représentants des grévistes.
Depuis le début de la grève, la RAM a pris les dispositions nécessaires afin de garantir le déroulement normal des activités de la compagnie et le transport des voyageurs dans les meilleures conditions et ce, en dépit de l'entrée en grève de 410 employés sur les 1.100 que compte le Centre d'industrie aéronautique, a précisé M. Ghellab, notant que ce mouvement de protestation n'a pas d'effets négatifs sur la sécurité aérienne, étant donné que la compagnie assure les travaux de maintenance conformément aux normes aéronautiques en vigueur.
Il a ajouté que la Direction de l'Aviation civile relevant du ministère de l'Equipement et des Transports procède au suivi et au contrôle de la sécurité aérienne selon les normes nationales et internationales en vigueur.
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| | odessa | | Membre | | 151 messages postés |
| Posté le 24-12-2005 à 14:25:45
| La RAM accuse les grévistes de "bloquer" le dialogue
Libération (Casablanca)
19 Décembre 2005
Le conflit social au sein de la RAM se poursuit. La tension a même nécessité l'intervention des forces de l'ordre.
En réaction à ce mouvement de protestation et aux derniers développements, la RAM a rendu public un communiqué, en date du 18 décembre. Il en ressort notamment que "les représentants des techniciens aéronautiques en grève bloquent le dialogue avec la Direction de Royal Air Maroc et entravent la liberté du travail au siège de la compagnie". Il est aussi souligné qu'en dépit "des nombreuses propositions concrètes formulées par la Direction de Royal Air Maroc et visant à trouver un dénouement définitif et honorable au conflit, les représentants des mécaniciens grévistes ont exigé le paiement des jours de grève et la réintégration immédiate des licenciés sans aucune procédure préalable". Et d'ajouter qu'en date du mardi 13 décembre, "une partie des grévistes, dirigés par des meneurs, bloquent quotidiennement les portes d'accès du siège social de la Compagnie afin d'empêcher les salariés d'accéder à leur poste de travail en utilisant des actes vexatoires et des mesures d'intimidation".
Le communiqué note, par ailleurs, que "les grévistes sont des mécaniciens affectés à la Zone Industrielle de RAM (Aéroport Mohammed V) qui constitue leur lieu habituel de travail.
Calomnies et insultes émanant d'un groupe de grévistes se multiplient depuis plusieurs jours à l'encontre des dirigeants de Royal Air Maroc et de son président".
La Direction de Royal Air Maroc justifie que "tout en respectant pleinement le droit de grève, a le devoir et la responsabilité de protéger son personnel et d'assurer la sécurité des biens et installations de la Compagnie". D'où l'appel fait aux forces de l'ordre "pour protéger la liberté du travail, l'intégrité physique de son personnel, et les biens de l'entreprise", lit-on dans le communiqué en question.
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| | odessa | | Membre | | 151 messages postés |
| Posté le 24-12-2005 à 14:27:15
| Aujourd'hui le Maroc
Techniciens de la RAM : une grève coûteuse
Le mouvement des techniciens de la RAM entre aujourd’hui dans son 179ème jour. Et toujours aucune solution en vue. Les grévistes qui ont rejeté les dernières propositions de la Direction doivent faire preuve de réalisme et de responsabilité.
L’assemblée générale du Syndicat des techniciens de l’aéronautique, prévue normalement ce lundi, devrait décider de la poursuite ou non de ce mouvement qui bat le triste record de la durée. Entamée le 25 juin 2005, cette grève en est à son 179ème jour. Et toujours pas de solution en vue. Une perte séche pour les grévistes qui n’ont pas perçu leur salaire depuis cette date- et naturellement pour la compagnie nationale, obligée de réduire la voilure. Plus inquiétant encore, le blocage du dialogue, causé d’après la RAM par l’intransigeance d’une partie de la direction de la grève, qui ne veut céder sur rien. Surenchère ?
Contactés hier, l’un des membres de la direction du STAM a affirmé à ALM qu’il n’y a eu aucune évolution du dossier. Ce qui laisse présager du pire.
L’on se dirige donc, sauf surprise ou miracle, vers la poursuite d’une grève où tout le monde est perdant. A l’heure où le Maroc signe l’Open Sky, une telle fronde est de nature à perturber sérieusement le travail de la campagnie nationale.
Surtout que du simple mouvement de protestation qu’il était à ses débuts, la grève a pris désormais une tournure radicale.
Pour se faire entendre, quelques grévistes tentent désormais d’occuper le siège social de l’entreprise, transformée en une véritable forteresse gardée 24 heures sur 24 par des hommes en uniforme.
Ainsi, les entrées menant au siège social de la compagnie sont bloqués par des piquets posés par des grévistes dont la plupart sont des mécaniciens affectés à la zone industrielle de la RAM, à l’aéroport Mohammed V, leur lieu habituel de travail.`La direction dit s’être vue obligée de faire appel aux forces de l’ordre pour, dit-elle, «protéger la liberté du travail, l’intégrité physique de son personnel et les biens de l’entreprise». Le communiqué de la RAM dénonce des «tentatives d’occupation du siège et des entraves à la liberté du travail ». Des cas d’intimidations ont été signalés.
Les disputes entre certains grévistes et les forces de l’ordre sont monnaie courante. Qualifiés de «collabos », les mécaniciens non grévistes sont en ligne de mire.
Pourtant ces derniers jours, tout laissait croire à une issue à ce mouvement qui n’a que trop duré. Techniciens et responsables à la RAM se sont réunis à plusieurs reprises autour d’une même table.
Mais, regrette-t-on à la la direction de Royal Air Maroc , «malgré les nombreuses propositions concrètes formulées et visant à trouver un dénouement définitif et honorable au conflit, les représentants des mécaniciens grévistes ont exigé le paiement des jours de grève et la réintégration immédiate des licenciés sans aucune procédure préalable».
L’offre de la RAM de revoir les dossiers des licenciés est donc rejetée en bloc. C’est cette « intransigeance » qui empêche toute avancée vers la solution du conflit.
En tout cas, rien n’indique dans son site Internet où il relate ses confrontations quasi-quotidiennes avec les forces de l’ordre que le STAM, benjamin des syndicats, est prêt au dialogue. Photos, commentaires et slogans à l’appui, ce jeune syndicat, pris au piège dans une logique de la confrontation, recense tous les jours ses blessés. «Encore quatre blessés graves ce matin à 8 heures », titre le site du STAM, le jeudi 15 décembre. C’était la troisième journée des affrontements entre techniciens et forces de l’ordre. Vivement le retour à la table de négociation.
Le 19-12-2005
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| | odessa | | Membre | | 151 messages postés |
| Posté le 24-12-2005 à 14:28:55
| Al Bayane
Concessions mutuelles entre la direction et les techniciens aéronautiques en grève (12/19/2005)
RAM : vers un dénouement du conflit
La grève des techniciens de la Royal Air Maroc (RAM), qui dure depuis le 3 juillet dernier, pourrait trouver un dénouement heureux. La direction de la compagnie nationale affirme sa disposition à entamer «des négociations constructives» sur les deux points en litige pour débloquer la situation. Les techniciens, pour leur part, acceptent le dialogue ouvert proposé par la RAM. Pour preuve de bonne volonté, ils promettent de surseoir, ce lundi, à leur action (piquets de grève et sit-in) devant le siège de l¹entreprise.
Après l¹escalade (sit-in des mécaniciens avec piquets de grève devant le siège de la compagnie pour empêcher l¹accès du personnel, slogans et affrontements avec les forces de l¹ordre, etc), l¹heure est à l¹apaisement. Le dialogue devient impératif pour éviter le pourrissement de la grève.
Les deux parties, contactées pour la recherche d¹un terrain d¹entente, ont manifesté leur volonté de «ne plus regarder dans le rétroviseur» et de tenter des négociations «ouvertes» qui prennent en considération les intérêts des deux parties.
Pour la RAM, «malgré les nombreuses propositions concrètes formulées par sa Direction et visant à trouver un dénouement définitif et honorable au conflit, les représentants des mécaniciens grévistes ont exigé le paiement des jours de grève et la réintégration immédiate des licenciés sans aucune procédure préalable».
Le dénouement achoppait sur deux ou trois points : la réintégration des 7 licenciés (ils étaient 8 au départ, mais un technicien a été réintégré après avoir accepté de se présenter et de se défendre devant le Conseil de discipline formé de représentants de la RAM et des délégués du personnel) et le paiement des jours de grève. Pour ce qui est de la question de la représentativité des grévistes, la compagnie estime que cette question est résolue.
Mais l¹important aujourd¹hui est de faire «preuve de bonne volonté pour aboutir». Les deux parties partagent la nécessité «de faire des concessions de part et d¹autre».
Esprit d¹ouverture
RAM assure qu¹elle sera «très ouverte» et que cette ouverture ne peut ignorer la nécessité de la discipline et du principe (flexible en fonction des considérations, notamment humaines) que le salaire est le fruit du travail et non de l¹arrêt du travail, sinon cela constituerait un «précédent grave et irréparable».
Plus concrètement, les sept licenciés devront passer devant le Conseil de discipline qui statuera sur leurs cas. Il est permis de croire, pour notre part, que cette procédure ne serait que formelle et pourrait déboucher sur un verdict similaire à celui prononcé en faveur du technicien réintégré.
Sur la question des salaires, la RAM promet d¹«examiner les cas particuliers qui ont des dettes lourdes (scolarité des enfants, crédit logement, etc.). «Les techniciens font partie de la famille RAM. C¹est dans ce cadre que nous allons résoudre le conflit», affirme une source autorisée de la RAM.
«Il y a encore de la place pour tous ceux qui veulent continuer à travailler pour (et dans) cette famille», ajoute la même source. Surtout qu¹avec l¹Open sky, signé mercredi entre le Maroc et l¹Union européenne, le ciel marocain sera bourré d¹avions de compagnies européennes.
Sur la base des propositions sus-mentionnées, «les techniciens n¹ont qu¹à prendre attache avec la cellule chargée des négociations en «choisissant leurs interlocuteurs, désignés légalement» afin de commencer «un dialogue sérieux».
Les représentants des techniciens, contactés, nous ont déclaré leur disposition à aller de l¹avant.
Mohamed Benyakhlef, délégué du personnel et membre du bureau du Syndicat des techniciens aéronautiques du Maroc, estime qu¹à partir du moment que «nos délégués seront acceptés comme interlocuteurs», nous sommes prêts à entamer des discussions sur la base des propositions de la DG de la RAM».
Pour leur part, «les techniciens veulent mettre, dans la dignité, un terme au conflit». Et comme preuve, notre interlocuteur assure que les techniciens «arrêteront aujourd¹hui lundi leur mouvement devant le siège de la RAM» (les mécaniciens travaillent à la Zone industrielle de RAM à l¹Aéroport Mohammed V).
Cela signifie l¹abandon pour cette journée des piquets de grève devant toutes les entrées du siège de l¹entreprise.
De bons signaux pour renouer avec le dialogue et oublier les incompréhensions du passé.
M.K.
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