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 Chine : révoltes dans les campagnes

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odessa
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   Posté le 24-12-2005 à 14:44:30   Voir le profil de odessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à odessa   

L'Humanité, 17/12/2005

Chine La révolte des pauvres

Une manifestation villageoise à Dongzhou violemment réprimée début décembre révèle l’ampleur du mécontentement dans les campagnes.

Que s’est-il passé le mardi 6 décembre dans le petit village de 3 000 habitants de Dongzhou, non loin de Canton et de Hong Kong ? Qui a pris la responsabilité de faire tirer sur la manifestation de villageois réclamant de justes indemnisations à la municipalité qui a vendu leurs terres pour construire une centrale électrique ? À combien s’élève le nombre de morts et celui des arrestations ? Quatre jours de silence ont suivi la répression avant que les autorités locales le rompent en dénonçant un « incident illégal et grave, contraignant l’unité antiémeute de la police armée du peuple (PAP) à ouvrir le feu sur les 500 manifestants ». Officiellement trois personnes ont été tuées, « dans la confusion », et cinq autres blessées, mais les villageois affirment qu’il y en a beaucoup plus. Certains habitants et des organisations de défense des droits de l’homme ont évalué entre deux et vingt le nombre de tués.

L’affaire qui s’est tenue quelques jours avant l’ouverture à Hong Kong de la session de l’OMC ne devrait pas s’arrêter là. Les autorités de la province du Guangdong ont dû affirmer qu’ils attachent « une grande importance » à ces événements, annonçant la création d’une commission spéciale pour faire toute la lumière et l’arrestation du responsable sur place des forces de l’ordre qui s’est livré à « un geste impropre ». Si aucune province de Chine n’est épargnée par l’agitation sociale, celle, très peuplée du Guangdong, est particulièrement affectée. En l’espace de quelques mois, la grande province méridionale a connu plusieurs soulèvements. En juin, plus de deux cents personnes ont attaqué des policiers près de la ville de Foshan, après une tentative des forces de l’ordre de placer en détention un conducteur de bus accusé d’avoir violé le Code de la route. En octobre, le village de Taishi, en état de siège pendant plusieurs jours, s’est durement battu pour obtenir le limogeage de son chef accusé de corruption. Principal atelier du pays, la province connaît également une profusion de mouvements sociaux comme cette révolte d’ouvriers d’une usine de chaussures, qui ont violemment affronté la police, en septembre, pour protester contre les salaires impayés.

Lors de précédentes échauffourées à Dongzhou alors que les autorités locales avaient dépêché des nervis pour mater la rébellion, les villageois ont envoyé des fax aux journaux de Hong Kong qui ont rapporté l’information le lendemain. De telles tensions en milieu rural devant ces cas d’expropriations brutales ou guère indemnisées s’accroissent en Chine au fur et à mesure de l’industrialisation galopante. Le gouvernement a reconnu lui-même 74 000 manifestations, dont certaines violentes, et mouvements de protestation en 2004, soit 16 000 de plus que l’année précédente.

Ce malaise paysan s’explique en grande partie par la multiplication des expropriations de terres par les autorités locales, pour des projets industriels. Le développement frénétique du pays a en effet rendu la commercialisation des terrains qui appartiennent toujours à l’État on ne peut plus lucrative et la collusion fréquente entre autorités locales et promoteurs ou entrepreneurs est probablement devenue le premier grief des

populations rurales, mal indemnisées. Les plaintes officiellement enregistrées se montaient à près de 3 000 en 2003, dépassaient 5 400 en 2004 et atteignaient déjà les 4 000 pour les sept premiers mois de 2005.

À la campagne, où vivent deux Chinois sur trois, des milliers de paysans luttent contre la saisie de leurs terres. Ailleurs, des mineurs font grève pour améliorer leurs conditions de sécurité. Deux explosions dans les mines en novembre ont fait chacune plus de cent morts. Les mingongs, ces millions dpaysans démunis de statut dans les villes après avoir quitté leurs terres, revendiquent le versement de leurs salaires impayés et pour leur dignité.Toutes ces colères des campagnes constituent un dossier sensible pour la nouvelle équipe au pouvoir menée par Hu Jintao, secrétaire général du Parti communiste et président de la République chinoise, et le premier ministre, Wu Jiaobao. À la différence de leurs prédécesseurs, ils ont effectué une partie de leur carrière dans les provinces de l’intérieur et expriment une sensibilité plus grande face aux profondes inégalités sociales et géographiques. En annonçant la suppression de la taxe quasi millénaire sur la terre qui frappait les paysans, Wu Jiaobao a donné un signal fort aux campagnes. Encore faut-il briser les féodalités locales.

Dominique Bari
odessa
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   Posté le 24-12-2005 à 14:47:02   Voir le profil de odessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à odessa   

[g]La longue marche des humbles /g]
de notre envoyé spécial, Marc Epstein, avec Brice Pedroletti (dans le Zhejiang), l'Express, 19/12/05

Plus de 70 000 manifestations de chômeurs et de paysans spoliés auraient eu lieu, l'an dernier, à travers le pays. Face à ce désarroi, les autorités locales répriment, tandis que le pouvoir central temporise. Jusqu'à quand?


Quand le soleil se lève, ce matin-là, sur les collines verdoyantes du Zhejiang, une province dans l'est de la Chine, des centaines de policiers montent la garde à la lisière du village. Des travaux de construction sont annoncés à proximité et les forces de l'ordre sont chargées de veiller sur le chantier. La confrontation avec les habitants spoliés de leurs terres paraît inévitable. Un affrontement comme il s'en produit chaque jour, semble-t-il, dans la Chine d'aujourd'hui.

Dans cette région prospère, non loin de Shanghai, la plupart des villes ont grandi trop vite: elles sont sales et encombrées. Des quartiers entiers sont dévorés par les usines. Voilà pourquoi, sans doute, les autorités de Xinchang, l'agglomération voisine, ont autorisé un groupe pharmaceutique à s'implanter en pleine campagne, aux abords du village de Meichu. L'industrie rapporte davantage que l'agriculture à cause des taxes et des pots-de-vin. Mais les paysans n'entendent pas se laisser déposséder sans réagir. Plus que la saisie de leurs terres, c'est l'insuffisance des indemnités qui attise leur colère. Le 6 septembre, jour de l'inauguration du chantier, ils sont un millier à marcher, dès l'aurore, en direction du terrain. «Très vite, se souvient un villageois, les policiers nous ont frappés avec des bâtons.» Bilan: une quinzaine de blessés et une dizaine d'arrestations.

Dans les mois qui ont précédé, déjà, plusieurs manifestations non loin de là ont dégénéré en de violentes émeutes: à Dongyang, en avril, mais aussi à Zhengzhou, en juillet, des milliers de manifestants ont résisté aux gendarmes locaux pendant plusieurs jours afin d'obtenir la fermeture d'usines polluantes. A Meichu, les habitants ont décidé pour l'heure de s'en tenir à une voie légaliste: outre des dizaines de rassemblements devant les mairies de Xinchang et de Hangzhou, sièges de l'administration, ils sont montés jusqu'à Pékin, par petits groupes de dix, afin de déposer une pétition au «bureau des plaintes» du Parti communiste chinois.

Dans la capitale, ces guichets recueillent les doléances des citoyens en conflit avec leurs représentants, comme à l'époque impériale, quand le souverain était le dernier recours contre les abus des despotes locaux. Mais la procédure n'attire plus que les naïfs, car les demandes sont trop nombreuses pour aboutir. Et le dépôt d'une plainte ne va pas de soi: les petites gens de Meichu ont été arrêtés puis remis à des représentants de leur province, qui les ont rapatriés de force. Depuis cette mésaventure, le nouveau chef du village - son prédécesseur a été destitué - s'initie aux questions foncières en surfant sur Internet, grâce à l'ordinateur de son atelier de confection. Comme des milliers de ses concitoyens, cet activiste autodidacte compte bien faire respecter ses droits. En faisant appliquer la loi, tout simplement (lire l'article: Me Gao perd foi en la loi).

«Prévention active» des «incidents de masse»
Les conflits sociaux se multiplient en Chine. De mois en mois, les mécontents semblent toujours plus nombreux. A la campagne, où vivent 2 Chinois sur 3, des milliers de paysans luttent contre la saisie de leurs terres. Ailleurs, des mineurs font grève pour améliorer leurs conditions de sécurité au fond des puits. Des chômeurs défilent contre l'insuffisance des indemnités de licenciement. Et les habitants des grandes villes protestent contre les expropriations forcées vers la banlieue...

Pour le moment, l'autorité du gouvernement central paraît épargnée: la plupart des sujets qui fâchent sont de la responsabilité des représentants locaux. Mais les heurts, rarement rapportés par la presse chinoise, semblent de plus en plus fréquents et violents. Le pays a connu environ 74 000 manifestations l'an dernier, réunissant quelque 3 millions et demi de personnes, selon le ministre de la Sécurité publique, Zhou Yong-kang. Soit, en moyenne, plus de 200 rassemblements par jour. Depuis quelques mois, surtout, les mouvements ont gagné en maturité: grâce à Internet, en particulier, les leaders apprennent comment organiser la lutte en termes pratiques et comment contourner la loi. Les communautés rurales sont de moins en moins crédules et soumises. Pas étonnant, dans ces conditions, que la «prévention active» et le «traitement approprié» des «incidents de masse», selon l'expression officielle, comptent parmi les principales priorités du gouvernement.

La reprise en main n'a pas traîné. Outre les mises en garde lancées en direction des journalistes, Pékin a interdit, à la fin du mois de septembre, la diffusion sur la Toile de textes qui encourageraient la tenue de «rassemblements illégaux». Deux semaines plus tard, lors de la réunion du comité central du Parti communiste, le président Hu Jintao et les siens ont approuvé un nouveau plan dont l'objectif affiché est l' «harmonie sociale». Une «harmonie» imposée par la force s'il le faut: deux activistes, trois journalistes étrangers et plusieurs confrères chinois ont été passés à tabac en octobre; ils tentaient de couvrir les troubles à Taichi, un village de 2 000 âmes de la province de Guangdong, dans le sud du pays. Ici, comme ailleurs, les caciques locaux ont fait appel à des bandes armées pour rétablir l'ordre. Pis, le 6 décembre, la police paramilitaire a ouvert le feu sur plusieurs milliers de villageois qui manifestaient, à Dongzhou, dans le Sud, contre la construction d'une centrale électrique, faisant au moins trois morts. Certains villageois évoquent une trentaine de tués - les violences les plus graves depuis le massacre de Tiananmen, en 1989.

Dans un sens, la Chine paie le prix de ses succès économiques: «Les mouvements de protestation se produisent souvent dans les pays dont le produit national brut par habitant est compris entre 1 000 et 3 000 dollars, souligne Mao Shoulong, chercheur à l'université Renmin, à Pékin. Or l'indice chinois a dépassé 1 000 dollars il y a deux ans.»

Une prise de conscience des dirigeants
Au-delà des chiffres, les rassemblements reflètent le manque de démocratie: en l'absence de syndicalistes indépendants, de juges intègres et de fonctionnaires incorruptibles, les moyens de protestation légaux sont inexistants. Surtout, les manifestations traduisent l'ampleur du malaise parmi les laissés-pour-compte: «Dans les zones rurales, rappelle Mao Shoulong, le niveau de développement est parfois inchangé depuis un siècle.»

Confrontés aux inégalités sociales croissantes et à la corruption de la machine administrative, les dirigeants de Pékin ont été contraints d'adapter leur discours. Terminée, l'époque où Deng Xiaoping, architecte du décollage économique actuel, pouvait déclarer, comme en 1978: «S'enrichir est glorieux!» Depuis leur arrivée au pouvoir, il y a deux ans, le président, Hu Jintao, et le Premier ministre, Wen Jiabao, se font rares à Shanghai et dans les villes prospères des zones côtières. En revanche, à la différence de leurs prédécesseurs, l'un et l'autre ont visité à plusieurs reprises les régions pauvres de l'Ouest, ainsi que la Mandchourie, dans le Nord-Est, où les chômeurs sont légion depuis que de nombreuses usines d'Etat ont dû fermer leurs portes. Pendant ces déplacements, Hu Jintao et Wen Jiabao ont cherché à multiplier les apparitions auprès des humbles et des sans-grade. Le chef du gouvernement, en particulier, est descendu au fond d'une mine de charbon. Il a rencontré à l'improviste des travailleurs migrants venus des zones rurales, qui lui ont fait part de leur colère. Il a serré dans ses bras des patients séropositifs et annoncé la suppression de taxes sur la terre. Cet étalage de bons sentiments est resté sans suite: les accidents sont toujours aussi nombreux au fond des puits de mine et la ségrégation des malades atteints du sida persiste. Mais la gestuelle politique a changé. Et cela trahit sans doute une prise de conscience au sommet de l'Etat.

Même Han Dongfang en est persuadé. Dans les années 1980, il fut l'un des premiers à tenter de constituer un syndicat indépendant en Chine, avant d'être contraint à l'exil à Hongkong, où il poursuit son combat en faveur des ouvriers et des paysans au sein d'une organisation non gouvernementale, le China Labour Bulletin (le Bulletin social chinois). «J'ai l'impression que le président et le Premier ministre sont sincères, explique-t-il. Voyez les ruses auxquelles Wen Jiabao a dû recourir afin de rencontrer une ouvrière à l'improviste, lors de sa visite au Sichuan [une région pauvre dans le Sud-Ouest]. Sa délégation circulait en pleine campagne quand il a prétexté un besoin pressant pour faire stopper le véhicule. Puis il s'est éloigné pour aller à la rencontre d'une femme, qui passait là par hasard. Et que s'est-il passé? Elle lui a expliqué tout de go qu'elle menait une vie épouvantable et qu'elle travaillait depuis dix-huit mois pour un salaire de misère qu'elle n'avait, au demeurant, toujours pas touché! Selon Han Dongfang, le chef du gouvernement a voulu adresser une mise en garde aux caciques locaux: lui et Hu Jintao savent combien la situation est grave. Ils ont compris l'ampleur du mécontentement et ils rappellent à l'ordre leurs fonctionnaires corrompus. «L'ennui, reprend Han, c'est qu'ils n'ont aucune solution à offrir. Ils multiplient les décrets et les "directives urgentes". A quoi bon? Les fonctionnaires locaux, chargés de veiller à l'application de la loi, gagnent des millions en la foulant aux pieds. Ils travaillent main dans la main avec les patrons les plus corrompus. Le système est trop malade. Il ne peut plus être réformé.»

Selon Han Dongfang, seuls des syndicats indépendants représenteraient un contre-pouvoir efficace, capable de prévenir les abus. «Que le Parti s'allie avec la population contre les corrompus, lance-t-il. Qu'il autorise enfin la liberté d'association et qu'il punisse ceux qui méritent d'être punis!» Vœu pieux, naturellement. Car Pékin est hanté par le précédent de Solidarnosc, le mouvement ouvrier polonais qui, dans les années 1980, précipita la fin du bloc communiste en Europe centrale. Et les maîtres de la Chine ne sont pas prêts à vivre la même expérience.

Ils peuvent se permettre d'attendre, sans doute. Car le Parti tient le pays d'une main de fer. Pour le moment. Demain, en revanche, si la croissance venait à s'essouffler, les membres de la classe moyenne pourraient être tentés de rejoindre dans la rue l'armée croissante des chômeurs. Que le mécontentement des cols blancs s'ajoute à la colère des cols bleus, et l'instabilité sociale des dernières années apparaîtra comme un âge d'or...
odessa
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   Posté le 24-12-2005 à 14:50:50   Voir le profil de odessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à odessa   

Libre Belgique 15/12/2005

Bombe à retardement
La répression d'une révolte paysanne près de Hong Kong inquiète les milieux d'affaires.


Alors que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) tient une réunion au sommet à Hong Kong pour débattre d'une globalisation dans laquelle la Chine joue un rôle clé, la sanglante répression d'une manifestation à 100 km de là, dans un village du Guangdong, jette une lumière crue sur l'envers du miracle économique chinois. Révélateur des tensions sociales qui menacent le pays, l'incident inquiète par ailleurs les investisseurs étrangers le gouvernement taïwanais y a significativement fait référence mardi en présentant un livre sans précédent sur les risques de travailler et voyager en Chine à l'usage du million de Taïwanais qui vivent déjà dans le pays.

Les 6 et 7 décembre, la police a ouvert le feu sur des paysans de Dongzhou qui dénonçaient l'expropriation de leurs terres pour construire une centrale électrique. Les affrontements qui ont fait, selon les témoignages des villageois, plusieurs dizaines de morts et autant de disparus, sont probablement les plus graves depuis la révolte démocratique de la place Tian'anmen au printemps 1989. Aussi la région est-elle désormais coupée du reste du monde, tandis que les contestataires en fuite sont impitoyablement traqués.

Un climat de terreur règne sur place, ce qui ajoute au malaise des milieux d'affaires dans la mesure où, au-delà d'une épouvantable bavure des autorités locales, le pouvoir central donne l'impression, en les ménageant, de cautionner un système miné par la corruption. La Chine a connu, en 2004, plus de 70000 cas de protestation populaire, dont la moitié concernait des confiscations de terres. Le développement frénétique du pays a, en effet, rendu la commercialisation des terrains on ne peut plus lucrative et la collusion fréquente, sinon systématique, des autorités locales avec les promoteurs ou les entrepreneurs est probablement devenue le premier grief des populations rurales, généralement mal indemnisées.

L'influence de Hong Kong

Si aucune province de Chine n'est épargnée par l'agitation sociale, celle, très peuplée, de Canton, le Guangdong, est particulièrement affectée. D'abord parce que c'est celle qui se développe le plus vite, faisant voler en éclats les anciennes structures socio-économiques. Ensuite parce qu'au voisinage de Hong Kong, elle est directement exposée au mode de vie de l'ex-colonie britannique. La télévision de Hong Kong est ainsi très largement regardée au Guangdong, ce qui contribue à y rendre ouvriers et paysans davantage conscients des injustices dont ils sont victimes.

Comme le pouvoir impérial avant lui, le régime communiste chinois est hanté par le risque d'implosion d'un pays vaste et contrasté, éclatement qui pourrait résulter aujourd'hui moins des conflits ethniques que des phénoménales inégalités de revenus entre régions et groupes sociaux. Cette appréhension empêche Pékin de sanctionner ouvertement des pouvoirs locaux pourtant défaillants ou rebelles.
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