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odessa
Europe du Sud: Une grève générale de 24 heures a totalement paralysé la Grèce mercredi dernier
(swissinfo)
date: 2005-12-20

Une grève générale de 24 heures à l'appel des grandes confédérations syndicales paralyse l'ensemble de la Grèce. Les secteurs public et privé, notamment les transports publics, aériens, maritimes et ferroviaires, sont touchés.

Le mot d'ordre de grève a été lancé par la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600 000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 200 000 membres). Ces groupes protestent contre le projet de budget 2006 qui doit être prochainement discuté au Parlement, et un projet de réforme des entreprises du large secteur public (Deko).

Les syndicalistes reprochent au gouvernement conservateur d'imposer "la rigueur et l'austérité", et de vouloir remettre en cause les avantages acquis dans le secteur public.

Le président de la GSEE, Christos Polyzogopoulos a affirmé sur une radio privée que la grève était suivie à 100 % dans le secteur public et de 70 à 80 % dans la production industrielle. Il s'agit "de la plus grosse mobilisation depuis 2001".

La grève affecte les écoles, les administrations, les banques, les hôpitaux et les entreprises d'utilité publique, dont la Poste, Electricité de Grèce et l'OTE, l'opérateur national de télécommunications. Les journalistes devaient également observer un arrêt de travail de quatre heures.

Les transports devaient également être touchés, puisque les deux compagnies aériennes grecques, Olympic Airlines et Aegean Airlines, ont annulé plus d'une centaine de vols. A Athènes, seul le métro devait fonctionner de 11h00 à 18h00 pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues.
odessa
Grève générale en Grèce

Pour juger de la participation à la grève du 14 décembre, prolongée dans certains secteurs le 15, il suffit de savoir que le 15, pas un seul bus ou métro ne fonctionnait dans la région d’Athènes. Très grand succès donc pour cette grève appelée par la Fédération syndicale du privé (GSEE) et celle du public (Adedy), pour s’opposer à la casse que la droite intensifie depuis six mois. La colère des travailleurs portait sur deux aspects principaux. D’une part, la baisse des revenus populaires du fait de la hausse de 9,2 % de l’imposition des particuliers, couplée à des coupes claires dans l’Éducation et de la santé. D’autre part, un projet de loi sur les entreprises publiques dites déficitaires, cassant les conventions collectives et la garantie d’emploi permanent. Or, pour juger combien sont favorisés les travailleurs du public, il suffit de quelques chiffres : 1 200 euros de salaire mensuel pour un chef de station de métro après 30 ans de service, 550 euros pour un employé de banque débutant ! Dans ces conditions, après les grèves et manifestations des derniers mois, la colère sociale s’est mesurée dans la grève (100 % dans bien des entreprises publiques, mais forte participation du privé aussi) et dans les manifestations, les plus grosses depuis 2001. Mais la vraie question est celle des perspectives : les directions syndicales jouent sur l’usure de la droite, attendant un retour jugé « moins pire » du Pasok (socialiste), le PC grec (KKE) jouant la division, avec un prétendu « front de classe » manifestant toujours ailleurs.

Rouge, 23 décembre 2005
 
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